Le village
Le village de Basse-Rentgen
Les premières traces de vie collective remonte à l’Antiquité. La proximité de la voie romaine Metz-Trèves (limite Est de la commune), des tertres funéraires gallo-romains, des substructions d’habitats gallo-romaines prouvent cette première occupation humaine sur notre territoire. Pour anecdote, un trésor composé de 15222 monnaies gallo-romaines a été retrouvé dans la commune (enfouissement du trésor à dater entre 286 et 293). Une partie de celui-ci est actuellement visible au musée de la Cour d’Or à Metz.
L’histoire du village est ici décrite à travers l’explication de ses armoiries, de son développement depuis l’Antiquité et de ses noms:
Les armoiries du village
Les armoiries du village sont un amalgame entre celles des Rodemack (couleur or et bleu roi),anciens Seigneurs qui ont donné leur nom à la localité de Rodemack, à quelques kilomètres de Basse-Rentgen qui était une des mairies de cette localité, et celles de la famille de Gargan (double-trait oblique blanc et rouge); que l’on retrouve encore aujourd’hui sur le logo du golf de Preisch.
Une histoire riche
En 1790, Basse-Rentgen acquit ses deux actuelles entités territoriales : Haute-Rentgen et Preisch, cette dernière contribuant à sa notoriété.
Jusqu’en 1808, Basse-Rentgen dépendit de la paroisse de Puttelange, bien qu’étant une des mairies de la seigneurie de Rodemack. Haute-Rentgen se dote d’une chapelle dite Saint-Hippolyte en 1765 et tous les ans la tradition veut qu’on fête ce saint au hameau. À côté de la chapelle, on y découvre une double-croix datant de 1480.
En 1826, après l’avoir seulement acquis, le village cède le hameau de Dodenom à Roussy-le-Village. Basse-Rentgen construisit sa propre église à l’écart du village (1827, une construction de l’architecte diocésain Derobe), mais celle-ci va être « rattrapée » par l’extension du village.
Toujours en extension
Une petite allée bordée de tilleuls conduit au domaine du château de Preisch, propriété depuis 1852 de la famille de Gargan. À l’époque, le domaine se dota d’une huilerie, d’une distillerie, d’une brasserie liée à une houblonnière alors qu’au village on pouvait trouver une tuilerie, aujourd’hui rasée mais qui a laissé son nom à une rue.
Plusieurs maisons et monuments ont été détruits lors de la Première Guerre mondiale. Lors de la Seconde Guerre mondiale on a pris soin d’évacuer la population dans le petit village de Savigny-sous-Faye.
Depuis, le village n’a quasiment plus aucun commerce : les trois cafés (deux à Basse-Rentgen et un à Preisch) ont fermé, ainsi la banque récemment. Le seul commerce restant au village est le bar/restaurant du golf. Malgré cela, la population tend à s’accroître, la position géographique de Basse-Rentgen étant un attrait majeur pour les travailleurs frontaliers.
Le village a gardé quelques fermes anciennes à Haute-Rentgen et Basse-Rentgen, mais de nouvelles rues sont construites (rue St-Hippolyte à Haute-Rentgen) ou largement agrandies (rue de l’église), même si dans le même temps, Preisch se dépeuple, ce qui fait que la population de Basse-Rentgen, après avoir longtemps tourné autour de 200 habitants, en compte désormais un peu plus de 500.